rue Thomas Vinçotte (Thomas Vinçotte) (1850-1925)
Sculpteur. Membre de l’Académie royale de Belgique. Il étudia avec Guillaume Geefs et à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles avec Eugène Simonis. Il fréquenta aussi l’atelier de Joseph Jaquet. Il paracheva sa formation à Paris et alla ensuite se perfectionner, notamment à Florence. Son style monumental sut allier puissance, vigueur et élégance. Il joua à la fois sur un modelé souple et synthétique (Le dompteur de chevaux, 1885, avenue Émile De Mot). Remarquable portraitiste, il révéla le caractère et la psychologie de son modèle (Henri Maquet, 1904, Émile De Mot, 1906, Buste d’Auguste Orts, s.d., rue Auguste Orts, Gilles-Lambert Godecharle, 1881, Parc de Bruxelles, François Anneessens, 1881-1889, place François Anneessens, Jean-Servais Stas, 1897, boulevard du Régent, Jardin du Palais des Académies). Il fut aussi le sculpteur officiel de la cour de Belgique. À ce titre, il réalisa les portraits de Léopold II (vers 1900, Forest, parc Duden, Auderghem, boulevard du Souverain), de la reine Marie-Henriette (vers 1900), d’Albert Ier (1918-1921, Molenbeek-Saint-Jean, parc Marie-José). Sa dernière œuvre fut la magistrale statue équestre de Léopold II (1921-1925, place du Trône) qui se traduisit par une idéalisation formelle particulièrement réussie. Il est également l’auteur du Monument à la mémoire des Belges morts pour l’œuvre coloniale ou Monument du Congo (1912-1921, parc du Cinquantenaire).