Aller au contenu

rue Léon Frédéric (Léon Frédéric) (1856-1940)

Gepubliceerd op 04/08/2021

Door Didier Paternoster

Peintre. Il fut élève à l’Académie de Bruxelles de 1871 à 1878, notamment dans les classes de Jules Vankeirsbilck et d’Ernest Slingeneyer. Il fréquenta également l’atelier libre de Jean Portaels. En 1878, il partit pour l’Italie avec le sculpteur Julien Dillens et y peignit surtout des paysages et des vues de villes. Après avoir débuté la même année au Salon triennal de Bruxelles, il rejoignit le groupe L’Essor et collabora notamment au Panorama du Caire (1880) avec Émile Wauters. Il peignit surtout des scènes de genre, des compositions allégoriques et religieuses ainsi que des portraits, des paysages et des figures (parmi lesquelles l’enfant occupait une place importante). Son œuvre s’enrichit de nombreux voyages en Allemagne, aux Pays-Bas et en Angleterre ainsi que de fréquents séjours à Nafraiture, dans l’Ardenne belge, dont l’environnement rural inspira ses toiles naturalistes. Il s’établit à Schaerbeek en 1899, participa à de nombreuses expositions à l’étranger ainsi qu’aux salons de l’Art idéaliste organisés par Jean Delville à Bruxelles. La nature est un élément central de son œuvre, tant dans les évocations de la vie paysanne que dans les compositions allégoriques. Sa peinture est également parcourue de messages sociaux, reflet d’un idéal humanitaire qui dénonce les conditions de vie précaires de l’ouvrier et du paysan. Touché par l’influence des Préraphaélites, il se tourna vers le symbolisme au début des années 1890 dans de grandes compositions qui ne renient pas leur dimension naturaliste. Il fut fait baron et fut élu membre de l’Académie royale de Belgique en 1904.

Liens