Aller au contenu

cité ouvrière de Linthout (Bois de Linthout) (-)

Gepubliceerd op 04/08/2021

Door Christian Vandermotten

Rue et quartier situés au nord-est du parc du Cinquantenaire, sur le territoire de Woluwe-Saint-Lambert, aux limites de la Ville de Bruxelles (Etterbeek avant l’annexion de 1853) et de Schaerbeek. Il existe aussi un passage Linthout, dans l’îlot bordé par les rues de Linthout et Bâtonnier Braffort. Le nom du plateau de Linthout était celui d’un bois, défriché en 1833, qui s’étendait de part et d’autre des actuels boulevards Reyers et Brand Whitlock. Le toponyme désigne un bois de tilleuls. Ce bois avait servi au XVIe siècle de refuge pour des protestants, parmi lesquels le peintre Bernard Van Orley, qui y tenaient des prêches clandestines. Un château de Linthout fut édifié entre 1867 et 1869 au sud de l’ancien bois dans les styles néogothique et néo-renaissant flamand (d’où une avenue du Castel). En 1903, il fut cédé par son dernier propriétaire, Charles-Henri Dietrich, aux sœurs du Sacré-Cœur de Jésus, originaires de Lille, qui firent agrandir la propriété et y implantèrent en 1904 un pensionnat pour jeunes filles (désigné sous l’orthographe Lindthout), doublé d’un externat en 1907. L’internat ferma en 1976 et le couvent en 1996, de sorte que, si l’école est toujours active, le château lui-même a été racheté par la commune de Woluwe-Saint-Lambert, qui y a implanté son académie de musique, de danse et des arts de la parole. Une cité Linthout a été construite dans les années 1870 par la Société anonyme des Habitations ouvrières de l’Agglomération bruxelloise, constituée dès 1868 ; elle se situe entre la rue Général Gratry et l’avenue de Roodebeek.

Liens