avenue Georges Eekhoud (Georges Eekhoud) (1854-1927)
Journaliste et romancier. Après avoir tenté sa chance à Paris il rentra en Belgique et s’installa à Bruxelles en 1881. Pressé par la nécessité, il entama une carrière journalistique et devint rédacteur au journal L’Étoile belge. Il participa à La Jeune Belgique, dont il se sépara pour devenir l’un des fondateurs du Coq rouge. Pendant de nombreuses années, il donna des cours publics de littérature mais dut quitter sa fonction en 1918 suite à ses déclarations pacifistes. Un mouvement de solidarité internationale, auquel participèrent notamment Romain Rolland et Henri Barbusse, eut pour effet de le réhabiliter. Dans ses romans, il adopte un vocabulaire truculent, coloré, émaillé d’expressions populaires, pour décrire les marginaux des campagnes flamandes (Kees Doorik), d’Anvers (La Nouvelle Carthage) et de Bruxelles (Voyous de velours ou l’autre vue). Il fut membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.