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avenue de la Brabançonne (La Brabançonne) (-)

Gepubliceerd op 04/08/2021

Door Roel Jacobs

La Brabançonne est l’hymne national des Belges. À l’origine, le texte fût écrit par Alexandre Dechet, dit Jenneval, un acteur français originaire de Lyon, qui jouait alors au Théâtre de la Monnaie et qui fut tué dans les combats en 1830. La musique fut composée par François Van Campenhout, un ténor néerlandophone. Une première version stigmatise les pilleurs et chante les louanges du roi des Pays-Bas, qui satisfera aux revendications belges. Les événements font qu’une deuxième version exalte les martyrs de la révolution contre ce même roi. En 1860, le Premier ministre Charles Rogier adapta le texte et la musique, afin d’atténuer les attaques contre le prince d’Orange. En 1873, le ministre de la Guerre imposa aux musiques militaires une partition arrangée par Bender, inspecteur des musiques de l’armée belge. En fait, il n’existe pas de version officielle de “La Brabançonne”. Mais une circulaire ministérielle de 1921 décréta que seule la quatrième strophe du texte de Rogier devait être considérée comme officielle. Un texte officiel en néerlandais n’existe que depuis 1938. Sur la place Surlet de Chokier se trouve un monument en l’honneur de la Brabançonne. C’est une œuvre du sculpteur Charles Samuel, inaugurée en 1930. Sur le socle figure maintenant un passage du texte déclaré officiel en 1953 : Ô Belgique, ô mère chérie, à toi nos cœurs, à toi nos bras, à toi notre sang, ô Patrie ! Nous le jurons tous, tu vivras ! Ce qui donne en néerlandais : O dierbaar België, o edel land der vaderen, onze ziel en ons hart zijn u gewijd, aanvaardt de kracht en het bloed van onze aderen…

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